Fondateur de Bon Pote, le média qui alerte sur un truc pas cool : le changement climatique
L’empreinte carbone individuelle de votre compte courant, ça n’existe pas. Prétendre le contraire, c’est vous donner une mauvaise information et l’illusion du contrôle. C'est l'une des conclusions d'un formidable article de Julien Lefournier, aussi dense que précis. Voici le lien : https://lnkd.in/eSQhg4-s Nous sommes tous les deux des "anciens de la finance", et voyons passer des messages trompeurs depuis des années sur Linkedin sur le sujet. Parfois par maladresse, dont des acteurs qui ont des vraies convictions écologiques... et parfois par des personnes qui ont de gros intérêts financiers à vous faire croire certaines choses. Nous avons fait un choix : celui de l'honnêteté. Critiquer des acteurs "de votre camp" n'est jamais chose facile. Mais soit nous partons d'un constat solide, sans tromper, soit nous faisons du greenwashing et laissons les banques continuer à financer les énergies fossiles. Les points clefs : 👉 Près de 83 millions comptes courants sont comptabilisés en 2023, pour un encours de 660 milliards d’euros (Banque de France) 👉Changer de compte courant ne fait pas “désinvestir des énergies fossiles”. Il est impossible d’associer spécifiquement des émissions de GES à un euro que vous avez dans votre compte courant 👉L’empreinte carbone individuelle de votre compte courant, ça n’existe pas. Prétendre le contraire, c’est vous donner une mauvaise information et l’illusion du contrôle 👉 Changer les règles du jeu des banques est nécessaire et doit être le principal objectif
Contacter les acteurs visés aurait permis d'éviter pas mal d'approximations (l'équipe d'Helios n'a jamais été interrogée). Drôle de façon de faire du "journalisme". La rigueur d'un article ne se rapporte pas à sa longueur malheureusement, même avec des jolis graphs. N'est pas Janco qui veut.
Maud Caillaux 🦊 qu’en penses-tu ?
Ce qui me fait penser : il faut que je finisse de fermer mes comptes à la BNP. Parce que bien sûr, tout est fait pour mettre des bâtons dans les roues lorsqu'on en formule la demande...
Quel timing Julien Lefournier : pile au moment où la néoBanque Helios se fait racheter par Younited. En termes d’éthique, on a vu mieux, non ? Cet article pourra éclairer les 40 000 clients d'Helios qui avaient fait ce choix par conviction. Le sujet sera aussi abordé lundi soir sur France 5 dans Sur le Front avec Hugo Clément.
Et sinon pour des travaux de fond, moins grand public que la phrase de l'ADEME identifiée (qui soit dit en passant ne contredit pas l'article) par Thomas Wagner, il existe le super projet Finance ClimAct mené pendant 5 ans par l'ADEME, Autorité des marchés financiers (AMF) – France, Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), I4CE - Institut de l'économie pour le climat / Institute for Climate Economics, Institut de la finance durable, Sustainable Finance Observatory, RMI
Julien Lefournier Thomas Wagner quid de l'ombre climat de soutenir une future vraie banque qui va grandir et peut être faire mieux que les anciennes ? Tout est vraiment à jeter ? J'ai rien lu concernant cette approche dans l'article, vos commentaires n'en parlent pas non plus ? Intéressée pour avoir plus d'éclairage là dessus https://bonpote.com/en/the-climate-shadow-the-new-carbon-footprint/
Ah ouais ok, ça vole notre métier ici ! Bravo pour ce travail sans concession, très précis.
Dans ce cas là, peut-on aussi dire que l’empreinte carbone de nos déplacements ou de notre alimentation n’existe pas ? Si non, comment expliquer la différence ?
Impact Investing I Finance responsable I Entreprenariat social I Militante et engagée I Alumni Convention des entreprises pour le climat I Ex-Directrice des Opérations at LITA.co
1moOn attendait depuis très longtemps cet article qui est intéressant dans la mise en lumière des affections du bilan des banques mais cela manque de nuances et de contradictoire... Pourquoi ne pas avoir interrogé les acteurs qui justement proposent des équivalents CO2 ou autre pour comprendre leur methodologie ? (à mon sens principalement pour donner un ordre de grandeur au grand public afin de faire de la pédagogie et les aider dans leur choix de consommateur). Pourquoi ne pas avoir creusé sur le crédit coopératif ou la nef ? Il aurait été intéressant de montrer les différences de pratiques des différentes banques et les réflexions des nouveaux acteurs qui ont une vraie ambition de moralisation et de changements des pratiques actuelles dans un contexte réglementaire très restreint. Peut-etre aussi expliquer la réglementation bancaire qui oblige à avoir des ratio fonds propres à un certain niveau... Thomas Wagner possible donc de proposer un débat ou un nouvel article qui donne la parole au contradictoire ?